Hier soir, en écoutant mon traditionnel podcast de Revision3.com – Webdrifter, j'ai soudainement eu une révélation. Les gauchistes diront que je suis en retard, peut-être. Mais ça m'a soudainement frappé en pleine face.
Durant le show de l'excellent Martin Sargent, à propos d'un groupe de gens qui ont fait un site web farfelu sur le BigFoot, il a voulu faire un petit sketch humoristique. Le petit sketch était que Martin Sargent tirait ce qu'il croyait être le bigfoot avec son arme à feu, finalement ce n'était pas le vrai BigFoot mais un de ses confrère de travail déguisé.
Ce qui m'a accroché est la normalité avec laquelle il s'est retrouvé avec l'arme à la main pour faire une blague. Je ne sais pas si c'était une vraie arme, probablement que non, mais ça en avait tout l'air. C'est un comportement qu'on n'aurais jamais vu dans une émission au Canada, pas parce que ce n'est pas drôle ou autre, juste parce que ce n'est tellement pas naturel pour nous de cotoyer des armes, que ce scénario ne nous serait pas venu à l'esprit. Ou si quelqu'un y aurait pensé, ça aurait plutot été présenté avec une arme de chasse tel que les chasseurs au chevreuil/perdrix/orignaux portent, une arme à l'épaule, et non un petit "gun à main".
J'avais déjà remarqué cela dans certaines émissions de MythBusters, où assez souvent, ils font des tests avec des armes à feu de haut calibre non destinées à la chasse au chevreuil, mais plutot aux criminels et à l'armée. Tests pour attrapper 1 balle avec les dents, tests pour voir comment les balles ralentissent dans l'eau, test pour voir si une plaque de protection antiballe est suffisante, et j'en passe. Mais dans l'émission Mythbusters, ça revient souvent. Et hier l'épisode vécu dans l'émission WebDrifter m'a aussi marqué.
Ca n'explique pas grand chose, le nombre de tueries dans les écoles semble aussi courant ici que là-bas, et les criminels de rue qui le veulent vraiment se se tuent au couteau au lieu de fusils, mais se tuent quand même.
Je voulais juste apporter le point de la différence entre la vision canadienne et américaine sur la "normalité" de cotoyer des armes à feu.